samedi 9 juillet 2011

The Look of Love

La "Fashion Week" est un plaisir sans cesse renouvelé. Toutes ces jeunes russes frénétiques diplômées (mais de quoi ? J'ai ma petite idée ...) mariés à des pontes de la Mafia, ces femmes de footballeurs surdouées (En quoi ? là -aussi j'ai ma petite idée ...), ces cougars peroxydées aux sourires refaits et ces top-modeles aux dents blanches réveillent le cochon qui est moi !
Tout cela, à une condition express. Travailler sans contrainte rédactionnelle ( Ça veut dire quoi ? que t'es même pas payé et que tu es là en touriste. T'es con ou quoi ? ). En même temps, j'ai aucune envie de me colleter à tous ces paparazzis négligés, suants et éructants (y en a même qui sentent !). Je fais quand même partie de l'aristocratie de ce métier. Je suis photo-journaliste. Je travaille pour les plus grands moi (Charcuterie Magazine et heu ... un jour j'ai été en photo dans le "Bien Public" ). J'ai une réputation à défendre. Ces gars-là, les paparazzis, pour eux la photo c'est juste un Canon ou un Nikon autour du cou en "mode P" (mode pognon), des lunettes de soleil sur le blair et la clope au bec, mâchouillant un chewing-gum en attendant Kate Moss. Très peu pour moi.

Sinon dans le genre nuisible, il y a les hommes en noir. Tôt ou tard, tu tombes sur eux (Ils sont 20 000 000 dans le monde, autant que les militaires, je l'ai lu dans le journal !). Leur costard, ils l'ont eu à deux pour le prix d'un chez " Tout pour rien". mais le pire c'est leurs pompes de fin de série. Un vrai carnage. Ça la fout mal pour les défilés de Haute-Couture. Les plus hilarants, ce sont ceux qui ont le fil torsadé avec l'écouteur dans l'oreille et qui se la jouent "Body Guard". Je suis passé au défilé de JP Gaultier (il avait annoncé qu'il voulait  faire "descendre la Haute Couture dans la rue"). En fait on a vu juste vu une dizaine de mannequins passer en coup de vent entre deux doubles rangées de barrières encadrées par une armada d'agents de sécurité mal embouchés. Pour finir JP Gaultier est passé en courant au milieu de 8 types qui se croyaient dans un film amerloque. Je sais pas si je vendrais ces photos, mais en tout cas je me suis bien marré. Finalement, se vautrer dans le ridicule est devenu un luxe. Je crois bien que c'est en train de devenir la principale occupation des privilégiés de ce monde de dingos.

Frozen Piglet


1 commentaire:

Anonyme a dit…

haha !
merci pour la rigolade.

Gronk Gronk, vive les baltringues

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