samedi 1 juin 2013

Piou piou piou





On est (mal) payé pour le savoir, l'enfer est pavé de bonnes intentions. Le statut d'auto-entrepreneur veut dire ce qu'il veut dire. Tu t'emploies toi-même et donc la totalité des charges sociales à payer te sont transférées. Une immense avancée sociale ... Oui ! pour les employeurs. Pas de charges, pas de retraite, pas de mutuelle et un coup de pied dans le cul quand on estime qu'on a plus besoin de toi. C'est magique. 900 000 poussins ont signé (certains sous la contrainte) pour ce statut à la con. C'est une immense réussite. 450 000 d'entre-eux font zéro euro de chiffre d'affaire et 90% de ceux qui font plus que zéro déclarent un revenu inférieur au smic. Magnifique non ? Et bien entendu ces gens sont en concurrence frontale  (je parle de tous les salariés déguisés et "externalisés" quel que soit leur statut) avec ceux qui payent tout plein pot et un monde du travail ou le salariat était jusqu'à maintenant la norme. On connait le résultat, les "sociétés de portage" poussent comme des champignons pour transformer des montants HT en salaires nets avec une décote gigantesque et une belle commission. Ce statut pourri et dévoyé d'AE qui ne devait concerner au départ que des activités et des revenus  annexes est devenu avec le temps une porte d'entrée obligée pour plein de métiers pour lesquels il n'a pas lieu d'exister. Quand on parle de le remettre en cause, on obtient une levée de boucliers chez les poussins (si j'ose dire). Un poule c'est déjà con, alors un poussin t'imagines ... Les poussins, c'est comme les hamsters, il faut mettre du chatterton autour pour pas qu'ils éclatent quand on les encule.

                                                                                                          Frozen Piglet

Entendons-nous bien. Que des gens prennent le statut d'AE pour faire des massages des pieds à domicile, vendre des boucles d'oreilles faites avec des capsules de bière ou écouler des fausses clopes de contrebande à Barbès, je m'en tamponne. Mais que l'on se serve de ce truc pour casser le lien de subordination qui existe entre un employeur et un salarié comme cela arrive tous les jours dans tous les secteurs d'activités et dans la presse en particulier, c'est à la fois scandaleux et idiot. Dans ce cas, il faut d'ailleurs assigner "l'employeur" devant les prud'hommes pour faire requalifier sa "collaboration" en contrat de travail et en CDI. À titre personnel, je n'ai aucun respect pour les gens qui acceptent de travailler dans ces conditions et surtout qui défendent cette vérole de statut, alors qu'il s'agit clairement de casser le code du travail. Code sur lequel repose toute l'organisation du travail en France. Il y a aussi une autre solution, c'est de délocaliser en Tunisie et à Madagascar comme pour les sites d'infos locales du groupe Hi-Medias.

29 commentaires:

Prélude a dit…

Je suis un "poussin". Dois-je pour autant me prendre pour un "con" ?!
Peut-être après tout.
Mais voilà, la seule solution que j'avais était de prendre ce statut plutôt que de ne pas déclarer mes revenus.
Dans ce sens, oui, je suis con, j'aurais dû ne rien déclarer.
Mais bon, con comme je suis, même en ne gagnant que 3 fois rien, je préfère participer aux impôts.

Sinon, plus sérieusement, il est peut-être bon de ne pas tout mélanger et croire que tout le monde est dans la même situation et fait la même chose, non ?!

Le Monolecte a dit…

Merci, merci, merci.
Il existe d'autres statuts que cet horrible machine à niquer les gens qu'est l'AE, des statuts où on déclare les bénéfices et non les recettes, par exemple, où on récupère la TVA et où on n'a pas l'air d'un charlot payé à façon, comme au temps de Zola!
Ce qui me dégoûte le plus, c'est que quand tu anticipes un possible changement de statut, tout ce que les services de l'État arrivent à te répondre, c'est : "passez en AE".
Est-ce que j'ai vraiment l'air d'une bille ou quoi?

Gavroche a dit…

Et ben moi, je suis encore plus con.

Je suis devenu auto-entrepreneur, parce que c'était ça, ou aller dormir sous les ponts.

Du boulot salarié en CDI à temps plein, y'en a pas. Même au SMIC.

Mais t'as raison, c'est tellement plus sympa, rigolo et courageux de taper sur les poussins plutôt que sur le patron de la basse cour... Dès fois qu'ils viendraient te faire de la concurrence ...

Anonyme a dit…

Putain (tu permets ? tu viens de me traiter de conne) ça commence à bien faire de se faire traiter de tous les noms parce qu'on a fait un choix.
Utiliser un abus (et taper sur les abusés, hein pas les abuseurs) pour tirer à vue sur tout ce qui bouge ?
J'ai choisi l'auto-entreprise pour pouvoir développer de zéro un entreprise d'artisanat d'art. De zéro et sans banque. C'est un choix.
Savez-vous qu'on peut choisir ce régime en sachant qu'on paiera soi-même les cotisations sociales (comme tous les chefs d'entreprise ? Ha bon ?)
Savez-vous qu'on peut utiliser ce régime en sachant qu'on ne récupèrera pas la TVA et qu'on paiera sur le CA ? Et même comble de la connerie : en tenir compte dans son calcul de prix ou ses projets d'investissement ? Oui, ais je suis décérébrée ...
Je fais des devis, je calcule mes prix, je chronomètre mon temps de travail, je facture ... je fais même des bilans comptables régulièrement pour voir où j'en suis.
Mais je suis conne. Et il faut me jeter avec l'eau du bain.
Tant pis si la question est de savoir si l'ancien gouvernement a honteusement menti pour survendre ce régime, tant pis si certaines administrations continues à le faire, tant pis si des chefs d'entreprise profitent et détournent le régime pour exploiter des crédule. C'est l'auto-entrepreuneur qu'il faut abattre ! Qu'il faut insulter, rabaisser ...
Et tant pis, si ça pouvait être un outil utile à certains. Z'avaient qu'à pas être des sociaux-traitres, hein ?

Gelinotte a dit…

Encore une connasse qui va répondre.
C'est bien de parler d'un sujet sans le connaitre. De rajouter quelques insultes c'est plus vendeur et une photo bien débile. c'est bien !!!!
J'ai même pas envie d'argumenter parce que je suis meme pas certaine que tu comprendrais tout.

Julien Moya a dit…

L'AE est un très bon tremplin vers l'entrepreneuriat pour ceux qui ont un vrai projet.
L'AE est un horrible piège pour ceux qui s'y jettent par défaut sans avoir rien compris ni préparé.

L'AE est formidable pour ce à quoi il est censé servir, pourri pour ce pour quoi le gouvernement qui l'a créé s'est entêté à le faire passer.

Ce sont les deux faces de ce statut, chacune aussi réelle que l'autre. Il est tout aussi contre-productif de taper sur ce statut d'un bloc que de le défendre à tout prix. Le cynisme n'est qu'une forme pédante de la naïveté, comme cet article.

Que ce statut mérite des réformes, des éclaircissements, des limitations peut-être, c'est un débat qu'il est important d'avoir. Rien n'est intouchable.

Qu'on puisse se contenter de gueuler LOL tous aux chiottes enculés LOL ! par contre, c'est vraiment pas la marque d'un esprit intelligent.

Il faudrait que les gens commencent à s'apaiser un minimum, d'un côté comme de l'autre, afin qu'une vraie discussion puisse s'établir et que les priorités de ce statut soit remises en avant.

Limiter la concurrence déloyale et les attaques au CDI (via salariat déguisé) causées pas ce statut est très important, il faut réagir.

Mais donner une voie à l'entrepreneuriat autre que les cotisations forfaitaires assassines de l'Urssaf et le passage obligé par les banques qui ne prêtent plus, c'est extrêmement important aussi.

J'ai (très) proche de moi, pour ne donner qu'un seul exemple, une personne qui a monté sa boité en AE, pour les avantages que je viens de citer. A l'Urssaf ça aurait été absolument impossible, question de coût. Elle a commencé à se développer sous ce statut pendant 2 ans, puis est passée en EURL car son chiffre d'affaire suivait.
Il y a 2 mois, elle a embauché sa première salariée, directement en CDI.

Cet emploi créé (ces deux emplois même) pour l'instant, il n'aurait jamais existé sans l'AE pour démarrer et commencer à se faire une trésorerie.

C'est un fait, et c'est trop facile de taper sur cette réalité-là pour se donner à bon compte le rôle du donneur de leçon qui voit plus clair que les autres.
Même si ces cas sont rares, même si ces cas ne sont qu'un ou deux pourcent des AE, ils sont quand-même importants, surtout en ces temps où il ne faut pas trop compter sur la grande entreprise pour créer de l'emploi.

On n'a pas le droit de les condamner d'un rire tonitruant pour des raisons qui ont furieusement l'air idéologiques.

Même si je n'ai pas beaucoup de tendresse pour les "piou-piou" qui ont un peu trop tendance à me rappeler les "pigeons" et dont le discours relève bien souvent lui-aussi de la caricature des losers dont tu parles dans ton article ("Laissez-nous le droit de faire n'importe quoi !"), il y a du très bon dans ce statut.

Anonyme a dit…

De toute façon,
C'est le métier qui compte,
Pas le statut, celui-là n'est pas plus mauvais qu'un autre,
Globalement 50% de ce que l'on gagne repart vers la collectivité, c'est connu, ce n'est pas une question de statut.

Par contre, ceux qui ne font rien, ont toujours le bon statut et les félicitations Frozen, qui préfère râler à 360° que de se bouger.

RLZ

Anonyme a dit…

Moi aussi auto-entrepreneur, une réflexion sur les dérives potentiellement néfastes de ce statut me parait saine, davantage que de connaitre les contextes infiniments différents de son utilisation.
Je trouve intelligent de se poser la question de le réformer, vu que ce qui marche maintenant pour soi n'est pas forcément pérenne pour tous (soi-même compris).

Frozen Piglet a dit…

Entendons-nous bien. Que des gens prennent le statut d'AE pour faire des massages des pieds à domicile, vendre des boucles d'oreilles faites avec des capsules de bière ou écouler des fausses clopes de contrebande à Barbès, je m'en tamponne. Mais que l'on se serve de ce truc pour casser le lien de subordination qui existe entre un employeur et un salarié comme cela arrive tous les jours dans tous les secteurs d'activités et dans la presse en particulier, c'est à la fois scandaleux et idiot. Dans ce cas, il faut d'ailleurs assigner "l'employeur" devant les prud'hommes pour faire requalifier sa "collaboration" en contrat de travail et en CDI.
À titre personnel, je n'ai aucun respect pour les gens qui acceptent de travailler dans ces conditions et surtout qui défendent cette vérole de statut, alors qu'il s'agit clairement de casser le code du travail.

Anonyme a dit…

Je vois pas en quoi le statut de salarié serait une vertu en temps que tel.
Je le vois comme une sorte d'insulte envers les travailleurs indépendants.
Cela vole tellement bas que cela ne mérite aucune réponse.

RLZ

Frozen Piglet a dit…

Il se trouve que le salariat est la norme pour la très grande majorité des gens qui travaillent en France. C'est un fait que cela te plaise ou non. C'est la forme d'organisation du travail qui est la plus répandue.

Julien Moya a dit…

Je vais l'écrire en 2 fois, parce que ton blog ne digère pas les commentaire longs.

Tout ça c'est super, mais tu enfonces des portes ouvertes. Ça doit défouler d'écrire tout ça mais au-delà je vois guère d'utilité.

On est (en toi cas je suis) parfaitement au courant des problèmes de salariat déguisé, je l'ai vu et continue de le voir de près, j'ai même écrit un bouquin qui en parle beaucoup. Je suis aussi au courant que le statut AE est une voie royale vers cette dérive, je le craignais déjà à la seule annonce du statut, avant même sa mise en place.

C'est d'ailleurs largement à ce titre que je me suis pris la tête la semaine dernière avec des piou-piou qui semblent ne vouloir reconnaître aucun défaut au statut et n'accepter aucune remise en question ou modification alors qu'il en faudrait.

MAIS ça, c'est un problème. Une face. Il y en a aussi une autre, celle des filles et des gars qui ONT un vrai projet d'indépendance. Qui ne se lancent pas la gueule enfarinée sur les conseils insidieux d'un employeur malhonnête. Des gens pour qui l'AE est un outil formidable, parfois même la seule façon de démarrer sans y risquer toutes leurs économies.

Il y en a, ce n'est pas sale. J'attache beaucoup d'importance au salariat, et je peste chaque jour contre la casse que subit notamment le CDI actuellement. Mais le salariat n'est pas plus fait pour tout le monde que l'indépendance, faut aussi se mettre ça dans le crâne. Moi par exemple j'ai essayé plusieurs années, c'est pas possible je peux pas.
Alors à moins d'être stupidement anti-entrepreneuriat (ce qui revient tout aussi stupidement à être anti-salariat, une fois la boucle bouclée), on ne peut pas se contenter d'envoyer se faire foutre tous ces gens-là, qui ont trouvé dans ce statut un voie enfin accessible pour réaliser leur projet, et qui peuvent très bien en ressortir quelque chose de bon.

Donc non, il ne s'agit pas "clairement de casser le code du travail". De la même façon que le statut d'intermittent ne sert pas "clairement à permettre aux sociétés d'audiovisuel véreuses de payer 2 fois moins cher leurs salariés". C'est un outil qui a une fonction saine, une utilité au départ, mais qui faute de contrôle et de limites est trop souvent - à dessein ou non - mal exploité par les travailleurs comme les employeurs et produit des dérives.

Quand on voit une dérive, il y a d'autres solutions que de tout faire exploser.
Pour moi la meilleure à laquelle j'arrive à penser depuis le début, c'est une augmentation des structures de contrôle (inspection du travail et Urssaf).
Malheureusement, ces services sont de plus en plus réduits, et ce, même sous un gouvernement de "gauche" (lol) comme on a aujourd'hui.

Julien Moya a dit…

Suite :

Ce que tu évoques dans ta réponse est donc important, la requalification rétroactive du statut en salariat. Effectivement c'est la meilleure sortie possible d'une situation de salariat déguisé. Malheureusement les victimes de ce système vont rarement jusque là.
D'abord parce que contrairement à ce que tu dis le lien de subordination n'est pas du tout cassé, au contraire, il est encore là (sinon justement on serait dans une vraie indépendance) mais de façon illégale. Et c'est cette subordination qui empêche les victimes d'une part de se rendre compte du problème et d'autre part de réagir.
L'autre problème c'est ensuite la difficulté et la longueur de la procédure. Cette requalification ne se fait ni d'office, ni d'un simple passage de l'inspection. C'est long, il faut produire preuves et témoignages et ça peut parfaitement foirer.

Voilà pourquoi c'est difficile de sortir de cette situation, et voilà pourquoi ne montrer "aucun respect" pour des gens qui la subissent avant tout et ne trouvent finalement que peu d'aide quand ils essaient d'en sortir ne sont que la marque d'un cynisme imbécile que j'ai déjà critiqué dans ton article.

Peut-être justement qu'un peu plus de respect pour les différentes situations, d'un côté comme de l'autre de ce statut, te permettrait de le comprendre un peu mieux et d'écrire moins de conneries à son propos.

Frozen Piglet a dit…

Comprendre ce statut ?
Mais comprendre quoi ? Qu'il a été institué pour les pauvres pour venir à l'appui du RSA ?
ou
Que la moitié des gens qui ont souscrit à ce statut sont incapables de générer 1 euros de chiffre en une année ?
ou
Qu'un salarié qui devient auto-entrepreneur est classé à la rubrique fournisseur et perd tous ses droits ?
ou
Qu'un auto-entrepreneur est un entrepreneur de seconde classe ?
ou
Que revendiquer ce statut d'AE, c'est revendiquer son ignorance et chier dans le jardin de tous les gens qui se sont battus pour obtenir des droits et s'éloigner de l'esclavage ?



Julien Moya a dit…

Ok c'est donc le moment où on quitte le monde simple du brûlot de collège pour tomber dans le franchement WTF.
Ça a son charme mais je vais pas avoir le talent nécessaire pour te suivre sur ce terrain.

Lâche rien surtout. Bonne continuation.

Frozen Piglet a dit…

Si ton graphisme ressemble à tes tentatives de faire de l'esprit, tu m'en vois désolé. L'essentiel est de continuer à tweeter auprès de tes semblables et à parler comme dans les livres.
On en a vu des centaines comme toi, passer pour nous servir le même genre de conneries sur les microstocks.
Salut

Pascal a dit…

Peut-être comprendre que ce statut peut aussi offrir des enseignements positifs. En tout cas c'est ce que je lis dans les commentaires de Moya.
Si les motivations initiales de l'opération sont en bonnes parties discutables (tout comme la façon dont le truc a été vendu), il n'en reste pas moins qu'une partie (même faible) des AE a su se servir de ce statut et des facilités qui l'accompagnent pour démarrer une activité, et contourner la lourdeur des autres statuts disponibles.
Du coup, on pourrait en retenir que oui, alléger quelques peu les dépenses en début d'activité pourrait être un moyen de soutenir les initiatives d'entrepreneurs potentiels...

Anonyme a dit…

Et depuis les microstocks sont devenus la norme...

Frozen Piglet a dit…

Ok avec toi Pascal
Sauf que au lieu d'alléger les contraintes des statuts déjà existants, on nous sort un truc qui sape les fondements du droit du travail.

reibu a dit…

En fait ce qui te fait vraiment chier mec, c'est que tu paies plus de charges qu'eux?
Ou que tu gagnes moins qu'eux parce que t'est salarié?
Ou parce qu'ils te font de la concurrence alors que tu paies plus de charges ou que tu trouves pas de poste en salariat?

Soit cohérent, tes pauvres considérations politiques sur la précarisation du travail, c'est du bidon. t'est juste un tocard de plus qui défend son bout de gras en tapant sur les autres...

Frozen Piglet a dit…

Je suis stupéfait que tu me connaisses si bien ...
C'est toi Raoul ??
Si c'est toi, reviens à la maison, je t'ai pardonné !

Frozen Piglet a dit…

Finalement je l'ai pas envoyé la lettre ou je te dénonçais pour les Sri-Lankais que tu fais bosser dans ta cave avec le statut d'AE à 2 euros de l'heure. Reviens !

Anonyme a dit…

<<Il se trouve que le salariat est la norme pour la très grande majorité des gens qui travaillent en France. C'est un fait que cela te plaise ou non. C'est la forme d'organisation du travail qui est la plus répandue.<<

C'est juste la loi du nombre,
Mais celle-ci ne m'intéresse pas,
Je pense qu'il y a d'autres voies et pourquoi pas l'AE,
De toute façon un statut ce n'est pas un métier,
Et ceux qui cherchent un statut plutôt qu'un métier me font bien rigoler.

RLZ

Frozen Piglet a dit…

Effectivement, on est pas obligé de suivre la voie du plus grand nombre.
Mais on est pas obligé non plus d'accepter que des gens mal intentionnés tentent de la détruire.

jse a dit…

Alors là Frozen tu as tout mon soutien !

Dans certains cas ce statut sera adapté mais je connais un journal qui a obligé certains journalistes à prendre ce statut en province... ils ne rentrent pas dans la masse salariale, pas d'accès au CE, aux primes et partiront avec un coup de pied au cul en cas de problème...



JulienM a dit…

@ jse: un confrère me disait pas plus tard que la semaine dernière que le journal pour lequel il bosse demandait aussi de passer en AE. Il me semble que le journal à un rapport avec un certain avionneur…

Si c'est pas scandaleux tout ça; en plus d'être illégal évidemment mais ça, ça ne gène pas grand monde…

Anonyme a dit…

" Frozen Piglet a dit...
Je suis stupéfait que tu me connaisses si bien ...
C'est toi Raoul ??
Si c'est toi, reviens à la maison, je t'ai pardonné !"

Putain je vous aime ta soeur et toi !

Olivier a dit…

Quel rapport entre l'AE et le portage salarial ???

cépafacileen2013 a dit…

Ne me dites pas que tous les photographes en AE sont d'anciens salariés? Bon ok, il y a aussi quelques wannabe. Mais je ne comprends pas l’intérêt de choisir l'AE plutôt que l'Agessa. faut qu'on m'explique.

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