vendredi 30 juin 2023

Dépôt de Bilan



Les banques d'images, c'était bien avant. Avant que les tarifs s'effondrent et que le mot licence perde tout son sens. Non seulement une photo de professionnel ne vaut plus rien, mais son prix de vente est totalement décorrélé de l'utilisation qui en est faite. Ne parlons même pas de la durée d'utilisation qui devrait amener les "clients" de ces banques d'images à utiliser les photos sur 3 générations au moins et dans toutes les galaxies, dans un fauteuil.

Shutterstock a même institué un système totalement pervers selon lequel, le pourcentage que touche le photographe est calculé en fonction du nombre de ventes réalisées dans l'année. Soit 10% en-dessous de 100 ventes sur 12 mois. Avec chaque premier janvier une remise à zéro des compteurs. Par le jeu des abonnements, le prix atteint sans problème la somme de 0,10 USD. Et pour ce tarif, les "experts" de Shutterstock se donnent le droit de juger ta technique et te dire que selon eux, tu n'as pas fait la mise au point sur le sujet principal. Une autre de leurs lubie consiste à te déclarer que ta photo est une atteinte éhontée à la propriété intellectuelle. Quelle bande de guignols ! Ci-contre un résumé des ventes provenant  d'un collègue et ami, sur un mois et un portfolio de 350 images : 9 ventes au mois de juin pour un montant total de 0,90 USD. Tu sais qu'il faut en chier des centaines de milliers de photos pour se dégager un revenu. Alors tu veux toujours être photographe pauvre con ?

Frozen Piglet

3 commentaires:

  1. Pourquoi publier des images sur ces banques d'images si elles paient si peu! C'est alimenter le moulin...
    Plus de photos, plus de banque. Problème réglé.

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  2. Si seulement c'était aussi simple ...
    Les photos des banques d'images se comptent en milliard et les intermédiaires sont légion.
    Tous prêts à se remplir les poches.
    Mais ils sont moins nombreux que les photographes qui imaginent contre toutes évidences qu'ils vont gagner de l'argent en vendant des photos 10 centimes.
    Moi je gagne ma vie assez correctement comme pigiste presse et mes revenus agences et banques d'images me permettent juste de payer une partie de mon matériel que j'achète souvent d'occasion.

    Il faut toujours se méfier des solutions qui paraissent tenir du bon sens. Nous sommes payés pour le savoir depuis des décennies si vous voyez ce que je veux dire.

    Frozen Piglet

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  3. Tu voudrais nous parler de photo parfois ?

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