Depuis 20 ans, le prix moyen des licences sur les photos n'a cessé de se casser la gueule et une fois qu'il est arrivé à une somme où moins ce serait zéro, les petits fils de putes qui sont à la tête des banques d'images ont décidé de s'attaquer à la dernière variable d'ajustement qui restait, la durée de la licence (*) d'utilisation. Parce que des photos, ils en ont des centaines de millions, donc si t'es pas content c'est un peu comme si t'étais un moustique sur le dos d'un éléphant. Mais eux ils gagnent du fric quoi qu'il arrive.
Ici, un bel exemple de licence de merde accordé pour une utilisation "Monde Entier" pour un usage éditorial, site web, application et social média pour illustrer un article avec droit d'archivage à perpétuité et un droit d'utilisation qui débute en octobre 2022 et qui se termine dans 10 ans. Ce qui signifie que l'utilisateur peut publier cette photo autant de fois qu'il le veut et ce pendant 10 ans. Initialement cette photo est en droits gérés (rights managed), ce qui voulait dire que le prix de cession de droits devait être calculé sur la base de l'utilisation qui en sera faite. Une règle qui a été dévoyée totalement, genre je te retourne et je t'encule Marie-Thérèse.
J'ai shooté cette photo (et beaucoup d'autres) à Tokyo, il y 3 ans et la banque d'image en question en a l'exclusivité. Ce qui veut dire qu'elle me rétrocède la modique somme de 1,2 US Dollar (soit 40% du prix de vente) et qu'elle se garde 60% de la somme totale.
Alors ? Tu veux toujours être photographe pauvre con ?
Frozen Piglet
(*) Licence : Contrat de cession de droits défini par le prix, les domaines d'utilisations et la durée d'usage