On aime bien la symbolisme dans la société occidentale. Les responsables politiques empilent les lois inapplicables pour les unes et inappliquées pour les autres considérant sans doute que ce n'est pas le problème du législatif. Une démocratie égalitaire virtuelle côtoie sans jamais la rencontrer la vie d'une population désabusée en proie aux difficultés quotidiennes.
Bien sûr et comme toujours, la presse emboîte le pas. Par exemple, depuis le tremblement de terre à Port-au-Prince, elle nous explique tous les jours, que l'accès à l'eau potable est le problème essentiel à régler tout de suite. En temps normal (à supposer qu'il y en ait un) à Haïti, seulement 1/3 de la population a accès à l'eau potable ... Mais ça c'est pas le problème des journalistes mon petit gars. Quel support de presse aurait publié le reportage d'un photographe sur les problèmes d'approvisionnement en eau potable à Haïti il y a un mois. Qui le fera dans un an ? Il parait que le social n'intéresse plus personne. Mais quand ça meurt, quand ça saigne, c'est quoi ?
Frozen Piglet
4 commentaires:
Très juste ...
Je vis dans un pays ou l'eau courante est potable,
Mais comme je suis snob,
Je ne la bois pas.
RLZ
En ce moment, c'est l'Haïtien qui se vend bien. L'opprimé tibétain et le Thaïlandais tsunamisé, ça part moins bien. Le lacrymal est un bon fond de roulement pour la presse.
Voir la "une" du Nice-Matin d'aujourd'hui. Môme en pleurs et en gros plan sur 4 col qui regarde fixement l'objectif en tenant une main d'adulte...et ce titre "Aidez-le".
C'est beau toute cette indécence !
T'énerves pas Brigitte
bois un verre d'eau pour te calmer !
Hi hi...tout roule Petit cochon ! J'attends avec impatience la sortie du disque pour Haïti.
"Haïti meurt peu à peu, peu à peuuuuu..."
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