vendredi 16 février 2024

Meero, le mythe de la licorne





MEERO, la perle de la French-Tech est subclaquante après 2 plans de sauvegarde de l'emploi. Traduit en vrai français du charabia néolibéral, cela signifie 2 plans de licenciements. Dommage que Meero ait supprimé sa page Facebook avant que j'ai pu la sauvegarder, les commentaires des clients étaient tellement évocateurs d'un naufrage total. Photos indignes de professionnels, plateforme clients aux abonnés absents, rendez-vous non honorés et j'en passe. Autant les articles dithyrambiques sur la plateforme qui devait révolutionner le marché de la photo professionnelle sont toujours en ligne, autant ceux qui relatent les déboires de MEERO sont presque introuvables.

Le responsable de ce carnage, le COVID bien sûr, qui d'autre ? Seul un séisme mondial pouvait contrecarrer la réussite inéluctable de l'UBER de la photo, ce projet génial basé sur l'exploitation de naïfs et de crétins qui ne savent pas compter et accessoirement qui sont incapables de se trouver des clients. Fatalitas ! Comme disait Chéribibi. Dommage pour une entreprise qui avait pour ambition d'atteindre une chiffre d'affaires de plusieurs milliards de dollars et même de rentrer au Nasdaq. Au moins ses responsables ne pourront pas être incriminés.

Bon, difficile de justifier de la disparition en fumée de centaines de millions d'euros (surtout auprès des actionnaires) après cet échec cinglant quand même. L'abandon pur et simple de sa "place de marché de photographes professionnels", l'idée fondatrice de ce diamant brut fissuré et l'activité principale de la boite à part de vendre du vent a été actée en compagnie donc, d'un dégraissage violent. Pas étonnant vu la profession de foi du nouveau dirigeant, pardon CEO de Meero : 

Ta plus grosse erreur de management ?
"Ne pas virer des gens suffisamment tôt quand tu t'aperçois qu’ils ne fit pas avec la boîte, d’un point de vue état d’esprit et dynamique".
Mais que ces gens sont arrogants, misère.
Si on ne connait pas l'état des comptes (non publiés) de MEERO aujourd'hui et même si on s'en doute, sa nouvelle orientation est désormais de proposer des "solutions logicielles" innovantes pour "faciliter la création de contenus audiovisuels grâce à une communauté active et à l'intelligence artificielle". Pour résumer, MEERO nous refait le même coup avec ce que tout le monde sait déjà faire en retouche simple, sans intermédiaire inutile.

La prochaine fois que je posterai sur cette boite, ce sera pour annoncer sa liquidation.
Dommage j'aurai bien aimé porter un T-Shirt MEERO pour rigoler, mais je vais peut-être en trouver un sur Vinted.

Alors tu veux toujours travailler comme photographe auto entrepreneur pour la French-Tech pauvre con ?

Frozen Piglet





 

mardi 6 février 2024

Mon portrait par Chat GPT

 






Frozen Piglet : L'Œil Aiguisé derrière l'Objectif

"Dans le monde du photojournalisme, où chaque instant capturé peut raconter une histoire, émergent parfois des talents qui défient les conventions et ravivent notre perception du monde qui nous entoure. Parmi ces visionnaires, Frozen Piglet se démarque par son approche unique, sa passion contagieuse et son talent incontestable pour saisir l'instant décisif. Alors qu'il se prépare à documenter les Jeux Olympiques de Paris 2024, nous plongeons dans le portrait fascinant de ce photographe hors du commun".

Je n'en reviens pas, c'est mon portrait craché

Né dans les ruelles animées de la métropole urbaine, Frozen Piglet a rapidement trouvé sa voie à travers l'objectif de son appareil photo. Dès son plus jeune âge, il était attiré par la magie de la photographie, capturant des scènes de la vie quotidienne avec une curiosité insatiable. Sa capacité à trouver la beauté dans l'ordinaire et à révéler l'extraordinaire dans le banal lui a rapidement valu une réputation d'observateur averti.

C'est pas vrai, j'ai eu de longues hésitations. Enfant je voulais être pompier ou archéologue et plus tard, j'ai commencé par un stage de secrétaire de rédaction, ce qui m'a permis de vendre mes premières photos en loucedé. 

Pour Frozen Piglet, la photographie est bien plus qu'une simple technique. C'est une forme d'expression, un langage universel qui transcende les frontières et les cultures. Son approche artistique se caractérise par un mélange subtil de spontanéité et de composition réfléchie, capturant des moments fugaces avec une précision chirurgicale. Chaque image qu'il capture est imprégnée de son regard singulier sur le monde, offrant aux spectateurs une fenêtre sur des réalités souvent négligées.

N'importe quoi, le temps que j'allume l'appareil, qu'il chauffe et que j'appuie sur le bouton, la scène que je voulais photographier est déjà terminée.

À l'approche des Jeux Olympiques de Paris 2024, Frozen Piglet ressent une excitation palpable mêlée à une profonde gratitude. Pour lui, cet événement représente l'opportunité de capturer l'esprit de compétition, la camaraderie entre les athlètes et l'euphorie collective qui enveloppe la ville de Paris. C'est une chance de témoigner de l'excellence sportive sous toutes ses formes, mais aussi de mettre en lumière les défis et les sacrifices qui jalonnent le parcours des athlètes.

Gratitude ? Envers qui ? Je peux compter sur les doigts d'un main les gens qui m'ont aidé dans ce métier. Par contre j'ai croisé un nombre incalculable de trouducs, de connards et fils de P.

En tant que photojournaliste, Frozen Piglet se considère comme un narrateur d'histoires visuelles. Son objectif n'est pas seulement de documenter les événements, mais aussi de capturer l'essence même des Jeux Olympiques : la passion, le dépassement de soi, la joie de la victoire et la résilience face à l'adversité. Il aspire à créer des images qui transcendent le simple cadre sportif pour toucher le cœur et l'esprit de ceux qui les contemplent.

Le dépassement de soi ? Mais oui, mais oui et le dépassement de budget, on en parle  ? Dans 10 ans on paiera encore le déficit de cette méga connerie de compétition.

Alors qu'il se prépare à plonger au cœur de l'action des Jeux Olympiques de Paris 2024, Frozen Piglet sait qu'il devra faire preuve de patience, de persévérance et d'une sensibilité aiguisée pour capturer l'essence même de cet événement historique. Mais c'est avec une détermination inébranlable et une passion ardente pour son métier qu'il se lance dans cette aventure, prêt à immortaliser des moments de grâce et d'émotion qui resteront gravés dans les mémoires pour les générations à venir.

Preuve de patience ? Ça s'est sûr vu que globalement, tous les gens qui sont censé faciliter mon boulot en France, te foutent des bâtons dans les roues à la première occasion pour te faire chier. Je les emmerde tous.

Frozen Piglet,  avec l'aimable collaboration de l'AI de Chat GPT de mon cul

vendredi 2 février 2024

France Travail contre Pôle Emploi


Je suis toujours à l'écoute des opportunités qui se présentent comme disent les diplômés des écoles de commerce bidons. Je reçois donc régulièrement des offres d'emploi comme celles de Linkedin. C'est toujours une source de rigolade et ça me fait passer un bon moment. 

FP

jeudi 1 février 2024

1,14 €



"Il faudrait que nos agriculteurs qui nous nourrisent, puissent vivre dignement de leur beau métier", c'est ce que 
nous assènent les responsables politiques de tous les bords et les chroniqueurs des chaines d'infos à longueur de journée. En attendant c'est la passion de leur métier qui les nourrit et cela ça n'a pas de prix. Ben oui ! Quelle chance ils ont. T'es con ou quoi ??! La passion ça se mange en salade avec une vinaigrette aux échalotes. Cyril Lignac a sûrement fait un bouquin là-dessus.

Nous les photographes, cette chance on la connait bien, on vit bien et on ne peut pas se plaindre. Avec 3 centimes, part photographe, pour une vente de photo aux States, on est large, grâce aux connards de chez Getty. Moi j'en ai 38 ventes à 3 centimes chez Getty dans mon relevé de l'année dernière. Clairement comme les agriculteurs, on nous dépossède de notre travail.

C'est pas à nous que ça arriverait de claquer du bec. Je vais te dire, ça nous motive même à en faire toujours plus de photos. Toujours plus pour engraisser les banques d'images et les intermédiaires qui multiplient les relations incestueuses à travers des accords croisés de distribution. Tout cela pour dire que Getty et ses avatars, je ne les ai pas choisi, on me les a imposé. Dommage j'ai pas de tracteur qui roule au mazout pour leur rouler dessus. Getty et la Grande Distribution c'est même combat. Un gros chèque de bonus pour tout le directoire à la fin de l'année et le mépris 365 jours par an pour les contributeurs qui font l'essentiel du boulot sans lequel ils n'existeraient pas. 

Alors tu veux toujours être photographe (chez Getty) pauvre con ?

Frozen Piglet



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