
Oui Monsieur !
j'ai vendu des photos au "New York Times"! Pas de doûte ch'suis un winner. Rien de bien extraordinaire (faut dire que j'y connais rien question photo), mais quand même de quoi se la péter encore un peu plus et ça c'est l'essentiel ... (si c'est possible ?). Dans la presse magazine, il y a des noms qui font rêver et je me souviens encore avec émotion d'une parution dans "NewsWeek" avec une ouverture sur une double page qui m'avait fait un peu sauter au plafond. L'ennui c'est que maintenant, les magazines qui font rêver, c'est plutôt ceux qui payent encore les photographes de façon équitable, sans chercher à les entuber systématiquement. De ce point de vue, ce ne sont pas toujours les titres les plus prestigieux qui arrivent en tête de liste. Non non ...
Vendre des photos à l'étranger, c'est le bon côté du net. Jamais cela n'aurait été possible avant, sauf à passer par des intermédiaires qui te sucent le sang. Aujourd'hui, c'est rapide et direct, à condition de savoir mener une négo en anglais avec un "Photo Editor" en moins d'une minute. Bon l'ennui, c'est que question paiement, on est dans un flou artistique et ça, c'est compliqué à gérer. Sans compter qu'une fois que les fichiers sont partis, ben ils sont partis hein ? Où au juste ? On sait pas trop. Mais bon, à l'instar de l'homme de la pampa parfois rude, mais qui reste toujours courtois, l'homme moderne évite de se poser trop de questions. Heureusement, la presse étrangère n'est pas accessible à tous les types qui font de la photo comme ils jouent au tennis le dimanche matin. Ils ne connaissent pas les codes et sont bien incapables de venir nous emmerder sur ce terrain là ... C'est un peu comme les Aristochats qu'ont pas de trou de balle quoi.
Frozen Piglet