On le sait depuis longtemps, les sites Internet de la presse française (presque dans sa totalité) sont des menteurs et des truqueurs, des malpolis et des profiteurs. Ils n'en branlent pas une ! (Tiens ... Ça me rappelle quelque chose ... Hein ?). Oui les sites du Kazakhstan aussi, mais je les visite rarement.
Mais dans la presse française, les pires sont les sites des magazines dits féminins. Là, absolument tout est permis pour meubler la vacuité. Nous avons ici un bel exemple avec "Les 40 plus beaux tatouages de (tenez-vous bien) Pinterest-Elle". 10 lignes d'un teasing minable et le tour est joué. Avec les réseaux sociaux, si tu ne viens pas à Largadère, qu'importe Lagardère viendra à toi ! Faut dire qu'ils ne risquent pas grand chose puisque sur Internet, le droit à l'image est assez globalement aboli (sauf pour les professionnels qui sont des délinquants multirécidivistes) et le droit d'auteur, on lui pisse à la raie. Alors dans le même genre, il y a aussi Grazia qui emprunte carrément des vidéos ©NewYorkTimes sans l'ombre d'un questionnement. C'est en anglais, mais on s'en fout, c'est pour des cagoles sans cerveau. Un capture d'écran pour illustrer le post et le tour est joué. Ben ouais ! C'est ça s'adapter. Dommage pour eux, ils se retrouvent très vite avec ça à la place et ils passent pour des pauvres cons.
Bof c'est pas très grave puisque l'important est de commettre du flux à la durée de vie limitée pour faire semblant d'exister. Ça rentre par un oeil et ça sort par une oreille Du Buzz ils appellent ça ... et c'est même posté dans la rubrique "Culture". Je n'ai qu'un espoir. C'est qu'un jour, tous ces trucs de minables ressemblent aussi à ça: Un écran noir. Ce jour-là, on pourra d'abord boire un coup pour fêter dignement l'évènement et ensuite peut-être commencer à envisager de faire quelque chose avec toute cette technologie qui ne sert à peu près à rien, si ce n'est à promouvoir la connerie, au profit du plus grand nombre.
Frozen Piglet
1 commentaire:
Ce phénomène n'est (hélas) limité ni à la presse française, ni au site des magazines féminins...toute la toile regorge de plus de sites "putes à clic" gorgés de pseudos articles sans contenu, et la raflette est passée au stade industriel.
Quand un lien a une URL comportant les termes "top" ou "buzz" ou un titre faisant référence à une liste numéroté ("10 things...), on peut être certain qu'au bout il y a de la daube.
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