dimanche 28 février 2010

Dans la merditude


Quand on parle trop d'un reportage avant de l'avoir fait, on finit par se monter le bourrichon. Ça va être le Ritz, tout ça !
On prend le TGV la fleur au 24-70 et sur quoi on tombe ?
2 baltringues en train de picniquer au pied d'un mur en ciment et quand tu te retournes, il y a toujours un type qui te dit: "Vous seriez venu il y a 3 semaines, c'était bon. Aujourd'hui, tout est fini !" (Ouais. Et pourquoi tu l'as pas dit avant ? Pauvre buse !). Bon. Comme t'es un pro, tu prends des initiatives et tu fais des arrangements avec le synopsis. Tu fais comme qui dirait parler ta technique (sans supplément) pendant que le rédacteur téléphone au Rédac-Chef pour lui dire que tout est foutu ... En rentrant, tu surfes même sur la queue de la comète pour faire la post-prod aux petits oignons. "Finalement je m'en sors bien que tu te dis. Je suis trop fort !" Le lendemain, tu jettes un dernier coup d'oeil avant d'envoyer le boulot et là, tu réalises que tu te demandes si des fois, ce serait pas de la merde ?
La réponse à ta question, cherche pas, c'est oui !
C'est la vie qui est comme-ça. On peut pas lutter contre l'adversité. Si ! C'est ça l'adversité !

Frozen Piglet

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