Le World Press, c'est comme le permis moto, je l'aurai jamais. Depuis le temps, je m'y suis fait. Remarque ça tombe bien parce que selon AGORAVOX, le Média Citoyen: " les concours de photojournalisme affectionnent la mise en scène du malheur d'autrui pourvoyeuse d'audience". Périodiquement, on nous fait le coup des photographes qui vivent sur le malheur d'autrui. Chez AGORAVOX, ils s'y connaissent question information. Justement, ils trouvent que cette information est bien trop sérieuse pour qu'on la laisse à des professionnels et qu'il vaut mieux la confier à des amateurs pour éviter la désinformation et la manipulation (dispensées par des journalistes vendus aux puissances de l'argent et aux lobbies ?).
C'est un prof qui se défoule dans une tribune libre sur le World Press et ses photo primées . C'est un cador, il écrit des bouquins sur l'information genre: "Les Médias, la manipulation des esprits, leurres et illusions". Le problème avec les enseignants, c'est qu'ils prennent le restant de la population pour leurs élèves et ils se donnent pour mission de les éduquer. Avec les journalistes, une autre engeance, ce sont pourtant les plus grands pourvoyeurs de conneries que la terre ait porté. La preuve j'ai foiré toutes mes études et je suis abonné à plein de journaux. Mais je regarde que les photos pour ne pas me laisser manipuler. On me le fait pas ! Je sais bien que tous les canards appartiennent à des grands groupes industriels qui vivent de marchés publics ou à des milliardaires qui en sont actionnaires.
Son mari taliban a coupé le nez et les oreilles de cette
jeune femme qui avait osé porter plainte contre lui
pour des faits de violence. C'est le frère de la victime
qui l'a immobilisée pendant que son mari commettait
cette atrocité. Cette photo a fait la une de TIME
Magazine. Jamais la presse française ne ferait une Une
avec une telle photo. C'est clair.
D'après ce prof: "le regard noir et grave en coin de la jeune femme fixe le lecteur, selon le procédé de l'image mise en abyme, en simulant un échange avec lui: dans un réflexe inversé de voyeurisme, elle paraît guetter l'effet que sa mutilation produit sur lui ou du moins, elle le prend à témoin de sa tragédie". Mais surtout pour ce mec, la mise hors contexte est un des procédés constitutifs de l'image photographique et de ce fait, on lui fait dire n'importe quoi ...
Alors que lui avec ses palmes académiques il a le "réflexe du doute méthodique" et par un saisissant raccourci de l'histoire nous fait le coup de Timisoara et des couveuses de Bagdad pour venir à l'appui de sa brillante démonstration. En plus, il est magnanime, pour ne pas salir la photographe qui a fait le coup, il ne cite même pas son nom et ne crédite pas la photo.
Lire la "Tribune Libre" de ce type arrogant sur Agoravox
Frozen Piglet
Vous pouvez même lui laisser des commentaires sur ses crétineries.
Je peux pas saquer les conspirationnistes
2 commentaires:
Réagir à ses propos, pour moi c'est lui accorder trop d'honneur.
Les profs sont chiants comme tous les donneurs de leçons...
Je note avec délice que Daniel Morel, dont tu nous a fait la chronique ici des mésaventures judicières avec l'AFP, a gagné un premier prix pour sa série sur Haïti.
Belle revanche.
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