Le meilleur du photo journalisme s'exprime toujours le mieux quand il documente des trucs. Des vrais trucs je veux dire. Avec de la sueur, des larmes et du sang. Ça tombe bien parce compte tenu de la vacuité de la tête de ceux qui incarnent l'élite au pouvoir absolu et le mépris qui va avec, nous avons de fortes chances de finir par danser la samba ici aussi un jour prochain (si vous voyez ce que je veux dire).
En toutes choses, l'amateurisme a ses limites et il semble qu'elles soient atteintes un peu partout, pas tellement dans la photo mais plutôt jusqu'au sommet de l'État. Les strates intellectuelles de la société, les éditorialistes et le cortège de journalistes présentateurs, n'en parlons pas. Même la gauche humaniste est au tapis. On comprend qu'il n'y rien à attendre de gens qui visiblement ne comprennent pas ce qui est en train de se passer, empêtrés qu'ils sont dans leurs idéologies. D'ailleurs penser que ceux qu'ils prennent pour des toquards de basse extraction puissent émettre des idées politiques, ça leur fait peur. "Une foule n'est pas le peuple", "une aubaine pour l'extrémisme", "une machine à haine", autant de déclarations qui permettent de soigneusement éviter d'aborder les vrais sujets. Ceux qui se trouvent derrière le décor de carton pâte qu'ils sont en train de bâtir, autour de la révolte des gueux. Après avoir donné une majorité aux retourneurs de vestes, aux arrogants et aux petits arrivistes en costard de la société civile, les Français croient désormais trouver leur nouvelle planche de salut dans une "démocratie participative" où la voix d'un crétin aurait exactement le même poids que celle d'un abruti. Pauvres de nous.
Mais ... You can be sure about one thing. Oh yes it's good to be the King !
Frozen Piglet
Il n'y pas de vent favorable pour celui qui ne sait pas où il va (Senèque)
1 commentaire:
Cela dépend des chattes !!
photographe paysage professionnel
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