PAYING TO GO TO WAR from Asma Films on Vimeo. Une video instructive sur la façon dont les médias espagnols traitent leurs reporters de guerre.
Sous titré en anglais. À voir !
Merci à Romi pour m'avoir filé le lien.
FP
3 commentaires:
Romi
a dit…
le 28 février avait lieu un "débat" sur le thème "Guerre des médias : débat sur le photojournalisme" avec Jean-François LEROY et Laurent REBOURS.
je sais pas trop ce qu'y m'a pris ... je m'attendais à une discution, un échange et des "solutions" au travers d'une véritable problèmatique : comment nous aider à partir sur un terrain de conflit ?
Au lieu de ça Jean-François Leroy, personnage que je ne connais pas outre mesure, m'est apparu comme une personne d'une étrange vulgarité et en total décalage avec son époque.
J'ai toujours considéré ou espéré, que des gens qui vivent grace au travail des professionnels, nous offrent l'opportunité de nous former/de nous informer sur, par exemple, comment se protéger lors d'envois de données dans un pays où le controle des communications représente une menace directe. Heureusement quand même il y a RSF(http://fr.rsf.org/journaliste-en-zone-de-conflit-s-19-02-2010,36494.html)
Au lieu de ça il nous ferme la porte au nez "il est hors de question que vous partiez pour exposer à visa". Soit dit en passant on a jamais eu besoin de visa pour partir sur une zone de conflit. Le plus fou c'est que ça fait des émules, sic sunday times et le mec d'AP, qui était là pour hocher de la tête en se demandant où il allait finir pour diner, qui acquiesce ...
Qu'on ai peur de se retrouver dans la peau du bourreau par ce qu'on diffuse des images d'indépendants c'est une chose, mais que l'on empêche leur diffusion je trouve ça terrible, c'est comme si on vous empêchait de gueuler quand vous avez mal, je trouve ça dégueulasse ...
Si c'était uniquement la volonté d'être montré dans un festival qui animait les journalistes ça se saurait ... En régle général les photoreporter ne partent pas dans l'espoir de revenir au pays plein de thune pour se payer des putes et des saladiers de coke, ou j'ai rencontré beaucoup trop d'idéalistes ...
Le problème a été balayé pour passer à quelques broutilles et s'étaler en long en large et en travers sur la photo world press 2013 "trop retouchée"...
Personne ne proteste, tout le monde semble d'accord ...
Puis ça y va à grands coups d'arguments "les photoreporters n'ont pas assez de culture journalistique" "les photoreporters devraient au moins faire un cursus fac ils n'ont pas assez de culture de la civilisation et son histoire"... Les mecs si on est laché dans la nature sans structure ni soutient et qu'on nous paye les photos 3euro c'est de notre faute, on est cons comme des pieds ...
C'est quand même terrible qu'on nous abandonne de la sorte ...
Tout ça pour dire que j'ai beaucoup bu ce soir là, j'ai encore la gueule de bois mais jsuis pas sûr que ça soit du à l'alcool
Par contre, du côté des institutionnels, on a de l'argent mais pas pour tout le monde (merci Piglet pour le lien vidéo). http://jbavril.blog.lemonde.fr/2013/03/04/jouets-de-guerre/
3 commentaires:
le 28 février avait lieu un "débat" sur le thème "Guerre des médias : débat sur le photojournalisme" avec Jean-François LEROY et Laurent REBOURS.
je sais pas trop ce qu'y m'a pris ... je m'attendais à une discution, un échange et des "solutions" au travers d'une véritable problèmatique : comment nous aider à partir sur un terrain de conflit ?
Au lieu de ça Jean-François Leroy, personnage que je ne connais pas outre mesure, m'est apparu comme une personne d'une étrange vulgarité et en total décalage avec son époque.
J'ai toujours considéré ou espéré, que des gens qui vivent grace au travail des professionnels, nous offrent l'opportunité de nous former/de nous informer sur, par exemple, comment se protéger lors d'envois de données dans un pays où le controle des communications représente une menace directe. Heureusement quand même il y a RSF(http://fr.rsf.org/journaliste-en-zone-de-conflit-s-19-02-2010,36494.html)
Au lieu de ça il nous ferme la porte au nez "il est hors de question que vous partiez pour exposer à visa". Soit dit en passant on a jamais eu besoin de visa pour partir sur une zone de conflit. Le plus fou c'est que ça fait des émules, sic sunday times et le mec d'AP, qui était là pour hocher de la tête en se demandant où il allait finir pour diner, qui acquiesce ...
Qu'on ai peur de se retrouver dans la peau du bourreau par ce qu'on diffuse des images d'indépendants c'est une chose, mais que l'on empêche leur diffusion je trouve ça terrible, c'est comme si on vous empêchait de gueuler quand vous avez mal, je trouve ça dégueulasse ...
Si c'était uniquement la volonté d'être montré dans un festival qui animait les journalistes ça se saurait ...
En régle général les photoreporter ne partent pas dans l'espoir de revenir au pays plein de thune pour se payer des putes et des saladiers de coke, ou j'ai rencontré beaucoup trop d'idéalistes ...
Le problème a été balayé pour passer à quelques broutilles et s'étaler en long en large et en travers sur la photo world press 2013 "trop retouchée"...
Personne ne proteste, tout le monde semble d'accord ...
Puis ça y va à grands coups d'arguments "les photoreporters n'ont pas assez de culture journalistique" "les photoreporters devraient au moins faire un cursus fac ils n'ont pas assez de culture de la civilisation et son histoire"... Les mecs si on est laché dans la nature sans structure ni soutient et qu'on nous paye les photos 3euro c'est de notre faute, on est cons comme des pieds ...
C'est quand même terrible qu'on nous abandonne de la sorte ...
Tout ça pour dire que j'ai beaucoup bu ce soir là, j'ai encore la gueule de bois mais jsuis pas sûr que ça soit du à l'alcool
Je crois que cela résume bien la situation Romi
Par contre, du côté des institutionnels, on a de l'argent mais pas pour tout le monde (merci Piglet pour le lien vidéo).
http://jbavril.blog.lemonde.fr/2013/03/04/jouets-de-guerre/
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