Ces derniers temps, j'ai assisté à pas mal de conférences sur le numérique dans les médias. On y parle de mutualisation, de gestion des flux, de disparition des titres de presse au profit des marques, de journalistes bi-médias, ou même pluri-médias. Pour les jeunes issus des écoles de journalisme, cela peut sembler naturel. Pour les gens qui sont dans ce métier depuis longtemps, ça sonne pas bien aux oreilles ...
Sans compter qu'il y a la convention collective ! Ah la convention collective ... Si les Editeurs de presse pouvaient la foutre au feu avec les photographes au milieu ... Ça et les droits d'auteur (Code de la propriété intellectuelle) ça les fait chier au plus haut point. C'est beau de voir les trésors d'ingéniosité qu'ils déploient pour essayer de venir à bout de ces textes et du droit du travail en général. Mais je vais vous dire ce qui est le plus grave. Contrairement à ce qu'ils voudraient nous faire croire, ils n'ont aucune "vision". Ils ne savent pas où ils vont, comme un poulet sans tête ... C'est le privilège des grands groupes industriels et financiers de faire et dire n'importe quoi. Ils ont tellement d'argent.
Un jour, ils ont décrété que le papier, c'était fini pour tout, sauf le PQ (ils l'ont lu dans le journal !). En fait, ils sont complètement perdus. Comme il n'existe aucun modèle économique auquel se raccrocher, ils sont payés pour supputer. Tant pis si leurs supputations mènent à des licenciements massifs, du moment qu'ils touchent leurs stock-options ...
"A partir d'un certain niveau, on a rien d'autre à faire que des notes de frais et échanger nos adresses de tailleurs pour les costards sur mesure ..." Dixit un connard qui restera anonyme ...
Frozen Piglet
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