
J'ai entendu aussi des gens s'insurger à la radio sur le "traitement de faveur" réservé aux journalistes blessés alors que des syriens meurent tous les jours. L'ennui, c'est que si l'information existe, c'est parce que des individus choisissent le métier de témoigner et de rendre compte des évènements tels qu'ils se déroulent en vrai. Ils ne sont pas les acteurs d'une guerre civile qui se déroule sous leurs yeux. Surtout, un document venu d'on ne sait où sur Youtube ne pourra jamais être comparé au travail d'un journaliste de terrain. Mais ça, les bas du front ont du mal à se l'enfoncer dans le crâne.
Frozen Piglet
Remi Ochlik, j'ai regardé son travail et c'était vraiment un très bon photographe. Il est mort à 28 ans pour avoir voulu faire son métier.
7 commentaires:
C'est bien désolant de voir qu'il faut la mort d'un homme pour que les médias s'intéressent à la condition de notre profession...
J'avoue qu'à travers tout cela j'en arrive à me poser vraiment des questions sur cette société dans laquelle je ne me retrouve absolument plus du tout...
http://www.ochlik.com/
@FF: … et malheureusement dans 1 mois tout le monde s'en foutera à nouveau de nos conditions de travail.
En tout cas Rémi ne sera jamais oublié, tout comme notre autre ami Lucas…
Coquille sur 'Ochlik' au passage dans ton post.
Merci d'avoir rectifié
et j'ai mis un lien vers son site dans le post
Juste pour prêter à sourire un peu :
http://www.lense.fr/2012/03/07/banques-dimages-le-meilleur-du-pire/
Même la plupart du temps, ces cons de médias, ils disant "la journaliste du Figaro et son photographe" Comment ça "son" ?
Et puis le mot pigiste, y connaissent pas (ben non, ça ce serait dévalorisant pour les médias que d'envoyer des pigistes au front !!)
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