Pas mal de gens se font tuer au nom de la liberté un peu partout en ce moment. Pas mal de photographes et de journalistes se font tuer aussi au nom de la liberté d'informer. Pendant ce temps-là, les spécialistes de l'interrogation s'interrogent sur l'utilisation de tel ou tel logiciel de retouche. Laissons-les s'interroger ... et parlons un peu d'Olivier Voisin, le dernier nom sur la trop longue liste des photographes disparus "emporté(s) par la guerre" comme le dit si bien Libération. Olivier Voisin a un parcours singulier. Il était d'origine coréenne et avait été adopté par une famille française à l'âge de 3 ans. Il a été blessé en Syrie et il est mort dans un hôpital turc à 38 ans. Sa famille, ses amis, ses proches doivent être dévastés. Dans une lettre adressée à une amie journaliste, Olivier Voisin évoque cette "came de merde" pour qualifier la couverture d'un conflit et le désir de vivre face à la mort. Dans la même lettre, le photographe espérait que "l'AFP prendrait ses photos". Il travaillait sans garantie et sans couverture comme presque tous les photographes aujourd'hui totalement abandonnés par les médias qui utilisent leurs images. J'ai regardé le travail d'Olivier Voisin sur son site "ici". Il avait beaucoup de talent. La preuve, il y a 4 pages sur lui dans Paris-Match cette semaine. C'est con il est mort.
2 commentaires:
J'ai un frères photographe de renoms internationale au niveau de la presse. Il est payé 18$ la photo qu'elle que soit le format de la photo. Tout le monde s'en fiche de la photo... Surtout les journaux.
http://www.chezmoicheztoi.net
La nouvelle fait rapidement le tour du monde. Vraiment triste surtout pour la famille. Lorsque j'ai été au Vietnam au musée de la guerre j'ai vu des photographies incroyable mais il y à une partie dans ce musée mentionnant le nombre de photographe et vidéaste décédé durant cette guerre.
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