Moi par exemple, je produis des reportages pour une agence connue surtout avant, mais c'est toujours une autre agence qui les vend. Getty en l'occurence par le biais des accords croisés et Getty, c'est l'assurance de te retrouver royalement avec 100 euros pour 40 photos vendues et encore, je suis optimiste. Et pour les diffuseurs c'est l'assurance de se payer les photos d'un génie comme-moi à 1$ la tof. Et puis après, il y a la télédiffusion "française" et ses chaines d'infos qui font des captures de pages de site d'infos avec mes photos pour illustrer leurs putains de reportages sans payer que dalle, sur écran géant en arrière plan.
Alors pour gagner un tant soit peu sa vie avec les reportages diffusés en agence, il faut en chier au kilomètre des sujets et encore, à condition d'avoir un système de diffusion qui tient la route. 100 000 ou 200 000 photos ou même 300 000 photos correctement taguées (par toi évidemment ! Tu crois quoi ?), c'est pas mal pour commencer. Ceci à condition qu'une agence sniper ne vienne pas ravager la moukère en téléchargeant 2,5 millions de photos en particulier pile-poil sur le ou les secteurs où tu produis avec application depuis un temps infini
.
Quand je pense que la première agence où j'ai signé avait un fond de 600 000 images et que certains opérateurs gèrent aujourd'hui 250 000 000 de photos. Sans compter que je vois que dans 99% des cas, c'est la première photo qui sort en tête de sélection qui se vend. Je me demande si les mecs ont pas fabriqué leur cerveau avec une imprimante 3D.
Frozen Piglet
Sinon je commence à être très inquiet. On a plus de nouvelles du petit MEERO, la merveille de la French Tech. Plus de Cash à brûler ou quoi ??
7 commentaires:
Sans parler du fait qu'on essaie de te payer en DA (ou en facture pour les plus sympas) et non en salaire ;-)
On essaie pas, on y arrive. Même les agences de presse font n'importe quoi.
Je sais, je sais… J'ai la chance de me passer totalement d'elles dorénavant et je ne m'en plains absolument pas.
Il y a des choix à faire. Rentrer à fond dans le système ou en sortir.
Mais on ne peut pas faire les choses à moitié.
Pour en sortir, il faut trouver des alternatives et c'est pas facile.
Pas facile non, mais heureusement certains s'en sortent encore avec ces rares places.
De toute façon il y aura toujours plus de candidats que d'opportunités.
Tiens, en parlant de Meero : https://www.latribune.fr/opinions/blogs/40-nuances-de-next/podcast-les-valorisations-trop-elevees-amenent-de-bonnes-comme-de-mauvaises-choses-thomas-rebaud-meero-884136.html?utm_medium=Social&utm_source=Twitter#Echobox=1620391327
Très intéressant ce podcast. J'ai la nette impression que je vais encore médire
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