vendredi 12 juillet 2024
Les Impuissants
samedi 29 juin 2024
Les gens qui travaillent assis sont payés plus chers que ceux qui travaillent debout
Le métier de photo-journaliste n'est pas reconnu dans leur petit logiciel étriqué de connard. Tout juste vaguement identifié comme un boulot d'illettré et de presse bouton. D'ailleurs ils ont plein de photos qui peuvent rivaliser sans peine avec les miennes, dans leur petit smartphone de merde avec son capteur grand comme leurs crottes de nez. Ils ont même un cousin qui fait des mariages au black pendant ses arrêts maladie. Alors tu vas pas leur faire le coup du grand reporter.
Dans le cas où ils sont sensés t'aider dans ton travail, ils vont plutôt te mettre des bâtons dans les roues en émettant systématiquement un avis contraire au tien, devant les gens que tu dois photographier. Car ce sont des experts dans leur domaine, dommage que ce soit celui de l'ignorance et de la bêtise. C'est à cause de mecs comme cela qu'on a perdu la guerre en 39-45 et qu'on perdra toutes les autres, parce qu'ils sont trop nombreux.
Ce phénomène s'est tellement répandu que nous devons affronter aujourd'hui un monde hyper agressif, auquel on ne comprend plus rien. Un monde fait de fausses valeurs, de lâchetés, d'égocentrisme, d'égoïsme masqués par de la chirurgie esthétique comme l'écologie, l'humanisme de bas étage, les leçons de morale et les hamburgers en kit vendus à tous les coins de rue avec des frites surgelées.
Les enfants se prennent pour des adultes et les adultes se conduisent comme des enfants, pendant que le premier parti politique de France est devenu la connerie sans coup férir. Heureusement pour moi, la période est propice à la réalisation de reportages qui n'intéressent personne et qui ne seront jamais publiés nulle part, puisque même la presse est atteinte de fainéantise et de cécité, alors que le journalisme est sub-claquant. Mais ce n'est pas très grave. De toute façon, arrivé à cet instant de ma vie, je suis plus un observateur qu'un acteur de quelque chose dans ce monde. Et puis qui sait dans 100 ans ... Quand les archéologues commenceront à se pencher sur l'histoire du net et le naufrage du monde occidental.
Pour documenter les émeutes qui vont avoir lieu après l'annonce des résultats des élections et pendant les Jeux Olympiques, je vais peut-être avoir besoin d'un Z9 avec un 24-70 Z et un 70-200 Z en 2,8 et puis un 85, ça me fait penser ...
"Quoi j'ai entendu ! Tu vas encore t'acheter un appareil photo !!!" qu'elle me fait Madame Piglet. "J'ai compté t'en as déjà 19, dont un LEICA que je t'ai payé et tu t'en sers jamais !..."
"Et alors que je lui fais. Tu crois que Léonard de Vinci, il avait qu'un seul pinceau ??" que je lui fais
"C'est ça, en attendant vas faire les courses et tu changeras le plat du chat en rentrant Léonard de Vinci !"
"Un conseil, vous marriez jamais les gars"
Frozen Piglet
mardi 18 juin 2024
Les Anglais ont débarqué
J'aime signer des contrats avec des énormes agences qui prennent leurs contributeurs pour des imbéciles. C'est plus fort que moi, même si cela me rapporte des clopinettes. Parfois cependant, il me prend l'envie de leur dire d'aller se faire cuire le cul, tant ils se foutent de ma gueule et que j'aimerais les voir crever.
Voici ma dernière vente sur cette agence anglaise qui se la pète comme c'est pas permis. J'aime les anglais dans l'ensemble, mais ils peuvent se montrer extrêmement arrogants. Un collègue photographe d'outre-manche me disait que contrairement à la France, c'était parce que les anglais n'avaient pas coupé les têtes pendant une révolution, comme en France.
Mais là en fait, le client est un magazine américain qui vient donc d'acheter les droits sur une de mes photos pour le print et le digital. Ma photo est en "Rights Managed", ce qui signifie que le prix de la licence devrait être fonction de l'utilisation qui en sera faite. Malgré cela, la cession porte sur une durée de 50 ans sur le monde entier pour 25$, n'importe quel emplacement et n'importe quelle taille d'image. L'agence retenant 60% de la somme sous forme de commission, cette vente me rapportera (quand le magazine aura payé) 10$. S'il s'agissait d'une vente directe de ma part, je ne serai pas descendu en dessous de 750$ pour cette photo d'illustration somme toute assez banale.
Alors ? Tu veux toujours être photographe pauvre con ?
Frozen Piglet
Ça y est
Alors que les escrocs de tous poils prospèrent sur les réseaux sociaux avec leurs vidéos et leurs images de merde générées par l'Intelligence Artificielle de mon cul, ce poison se répand à travers des pseudos articles figurant sur des sites putaclics qui ne cherchent qu'à faire de l'audience pour générer du pognon. La peste et le choléra du 21ème siècle est contagieuse, mais ne contrevient pas aux règles de Méta-Facebook heureusement. Elle va se répandre partout comme un cancer. Bientôt un label "Zéro AI Inside" ?
FP
mardi 30 avril 2024
Le doigt dans l'oeil
Je ne sais pas ce que cherche à (dé)montrer Paris-Match avec cette publication censée représenter Kate Middleton à 72 ans, couronnée reine d'Angleterre déféquée par Midjourney. Je vais vous faire part d'un scoop, Paris Match est aveugle depuis longtemps et l'IA n'en a jamais eu d'oeil. Mais que peut-on attendre d'un magazine qui présente des "récits" et non plus des articles, alors qu'il passe son temps à se retourner sur son passé pour éviter de regarder le présent et son avenir dans le groupe LVMH. De profundis,
Frozen Piglet
jeudi 25 avril 2024
Ange déchu
Ce jeudi matin, j'étais très tôt devant le Moulin Rouge comme plein de chaines d'infos et de photographes. Tout ce beau monde était tombé du lit et avait une très sale gueule. Ce genre de reportages, c'est surtout une question de temps. Il faut donc envoyer les photos très vite et espérer que la validation ne prenne pas 3 semaines grâce à des connards qui finissent par te dire : " No, we don't take that kind of images anymore ...", parce qu'il y a déjà des pages et des pages de photos du Moulin Rouge dans leur agence toute pourrie, et qu'il ne font pas le lien avec l'actu, vu qu'ils sont en Lithuanie ou au Pakistan. Moi j'aime mon quartier. Mes grand-parents paternels habitaient ici à Montmartre et mes grand-parents maternels habitaient Belleville. 2 quartiers que j'ai moi-même habités. J'espère que tout sera reconstruit pour redonner à un des symboles du quartier toute sa splendeur. Je sais qu'il y a une chambre à coucher dans le Moulin Rouge lui-même. J'aimerai beaucoup y passer une nuit un jour.
FP
jeudi 11 avril 2024
Don't forget to bring your camera
Quand je vois ce déferlement d'images AI sur tous les réseaux sociaux, ça me donne envie de gerber. Le pire, c'est que les mecs qui les publient se prennent pour des artistes et que ceux qui les regardent comme des idiots applaudissent en pensant qu'il s'agit d'une création originale avec des vrais modèles. D'autres inventent des légendes pour venir à l'appui de leurs thèses militantes complètement délirantes de désinformation. Les escrocs de tout poils eux, se frottent les mains en bénissant l'AI pour toutes ces nouvelles belles arnaques en perspective.
L'AI, je la considère avec toute la méfiance et le mépris qui conviennent, mais je la pratique en vertu du "Connais ton ennemi comme toi-même" de Sun Tzu. Même si je pense que la bataille est perdue d'avance face à la bêtise qui partout gagne du terrain. Ce mois-ci, ça n'a pas loupé, un des magazines pour lequel je travaille a fait sa première couv avec une illustration générée artificiellement, tout comme en son temps l'iPhone glorifié par les rédactions peuplées d'imbéciles a fait la une. Un jour tout rentrera dans l'ordre, mais quand ? Nul ne le sait. En attendant, ça va être un carnage dans l'information, la photo, le graphisme, la musique, la vidéo, la médecine et la santé, le juridique et toutes ces sortes de choses. Il n'y a que la connerie qui va prospérer et vivre un âge d'or, car c'est notre projet !
Alors ? Tu veux toujours être photographe pauvre con ? Décidément t'as rien compris ...
Frozen Piglet
mercredi 20 mars 2024
Sac à Puces
Depuis que je suis enfant, j'ai toujours visité les maisons abandonnées pour y trouver des objets, des photos. J'ai fouillé les encombrants et parfois les poubelles. À 16 ou 17 ans, je prenais ma 103 avec 2 valises pour aller vendre des vieux trucs aux puces de Vanves sur le pont qui enjambe le périph. En général, c'est les brocanteurs qui m'achetaient mes petits bibelots, les petits bronzes et juste après, ils appelaient les flics pour qu'ils viennent virer tous les mecs comme-moi. Les enfoirés ...
Aujourd'hui, je fais les remballes de brocante en bas de chez-moi sur le boulevard. Les trucs invendus sont souvent jetés à la tombée de la nuit au pied des arbres. Le plus souvent ce sont des livres du 19ème siècle. Je les ramène à la maison et je les cache pour ne pas me faire engueuler par Madame Piglet qui les redescend dans la rue dès que j'ai le dos tourné, sous prétexte que j'en ai déjà trop et que ça encombre. Parfois il y a des photos aussi, comme le portrait de cet homme en uniforme du 172ème Régiment d'Infanterie sans doute mort en 14-18.
J'ai une assez belle collection de livres de cuisine de toutes les époques, que j'aime bien feuilleter le dimanche, même si je ne suis jamais aucune recette. Je garde aussi certaines correspondances adressées à des célébrités et notamment les lettres anonymes, d'insultes le plus souvent, que j'affectionne particulièrement. J'ai aussi une collection de sacs à vomis de compagnies aériennes, mais ça c'est une autre histoire.
J'ai un ami qui fait les poubelles jaunes à Paris depuis au moins 30 ans. C'est un spécialiste de la farfouille. Il me ramène 20kg de livres à chaque fois. Parfois ce sont des livres de photos pour la plupart jamais consultés. Cela se voit tout de suite. Je les trie pour en garder certains et je recycle les autres dans les boites à livres, ou sous forme de dons aux associations quand ils présentent un intérêt quelconque ou encore je les dépose sous le proche en bas de chez moi pour les habitants de mon immeuble. Il m'a aussi rapporté quelques appareils photo et le fond photographique complet d'un chirurgien esthétique fait d'ektas de nez, de seins et de fesses en gros plan avant opération. Un must, mais je ne l'ai pas gardé. J'ai eu aussi des négas N&B sur plaques de verre que je dois scanner depuis 10 ans et un sac bourré de films noir et blanc qui date de la colonisation au Congo.
Récemment cet ami m'a déposé une cargaison de négatifs et de positifs moyens et grand format. Des documents d'une photographe membre d'une famille très connue dans l'édition qui fréquentait le milieu de l'art au sens large à la fin des années 60, au début des années 70 et jusqu'à la fin des années 80. Cette femme qui est aussi historienne a côtoyé des artistes très célèbres et elle a voyagé dans le monde entier avec son appareil. Si elle est encore de ce monde, elle doit avoir près de 100 ans. Pour autant, il semble que l'intégralité de son travail ait fini à la poubelle, avec une dizaine de classeurs épais parfaitement légendés sous panodia, jetés aux oubliettes. Sic transit gloria mundi ...
Frozen Piglet
lundi 18 mars 2024
Incinération
Depuis 15 jours, j'ai décidé de trasher les publications que j'ai accumulées dans mes placards en supposant qu'un jour je pourrais en faire un genre de book de références à présenter aux services photos des magazines. L'ennui c'est que plus personne ne fait cela depuis 25 ans et je me retrouve juste avec des piles de magazines poussiéreux et totalement inutiles. Moi j'ai connu l'époque durant laquelle, on travaillait avec des services photos et des iconographes qui savaient de quoi on parlait. Un temps révolu qui ne reviendra jamais. En fait je me suis toujours senti en décalage avec mon époque, j'aurais dû naitre 20 ans plus tôt.
Bon, ma double dans NewsWeek, ma parution dans le The New York Times et le Wall Street Journal, je les garde, plus quelques autres trucs qui n'impressionnent personne, vu que ces canards ne sont plus lus non plus. C'est marrant, j'ai retrouvé une dia de Nelson Mandela que l'Ambassade d'Afrique du Sud m'avait envoyée. Je me demande bien pourquoi !
Avant de les balancer les publications, je jette un dernier coup d'oeil sur des reportages que j'ai réalisé parfois il y a 20 ans et je suis objectif il n'y a pas de quoi pavoiser. Je les jette par petits paquets dans les poubelles jaunes en les recouvrant avec les sacs McDo de mes voisins pour ne pas me faire repérer par le gardien de mon immeuble qui est un peu, comment dire ...
Pourtant j'ai toujours revendiqué et défendu le droit d'exister pour chacun, en exerçant une forme d'expression artistique professionnelle même médiocrement. Pour la simple raison que ce sont les médiocres qui gouvernent le monde, car nous sommes les plus nombreux après la famille des cons. Mais certains appartiennent aux deux tendances en cumulant. Oh la chance ! Donc je ne vois pas pour quelle raison nous devrions faire des complexes. Ben ouais ! T'es con ou quoi ?
Toute le monde a le droit de chanter, d'écrire, de photographier et de filmer, de dessiner, de sculpter avec ses crottes de nez et de faire des maquettes de bateaux dans des bouteilles. Après, gagner sa vie avec cette activité, c'est une autre paire de manche, mais l'important c'est d'avoir une âme de poète comme-moi. Ouais ta gueule !
Une fois j'ai photographié un mec qui sculptait avec des chewing-gums qu'il avait au préalable mâché. Il trouvait même des galeries pour l'exposer, mais c'était dans les années où on faisait n'importe quoi. Le bon temps quoi ... J'arrivais même à me faire payer 1500 euros en salaire la journée, alors t'as qu'à voir !
Des archives, j'en ai encore deux ou trois Mètres cubes en comptant mes caisses d'ektas sous panodia, mais il faut bien que je fasse de la place pour mes 3 caisses de Bourgogne que je viens de recevoir (Saint Aubin Blanc 1er cru, Volnay et Mercurey). Ça au moins je suis certain que ça ne va pas m'encombrer très longtemps !
La vie tient pas grand chose finalement.
Alors tu veux toujours être photographe de presse et être publié dans The New York Times comme Frozen Piglet, pauvre con ?
Frozen Piglet
vendredi 15 mars 2024
L'artifice nuit gravement à l'Intelligence
Connais ton ennemi comme toi-même, j'ai bien entendu testé ces procédés dans leur version gratuite et ce n'est pas le moindre des paradoxes, je suis obligé de retoucher plein de trucs pour faire disparaitre les multiples défauts qui parsèment ces visuels résultat du mariage incestueux de milliards d'images, dans une gigantesque partouze pixelisée.
Comme tout passe, tout lasse, la mode se démode et le selfie n'est plus vraiment d'actualité au pays de "l'image conversationnelle" si chère à André Gunthert. Pas plus que les reportages à l'iPhone et le défunt journalisme citoyen. Qu'importe, l'AI est là pour prendre le relais et pour vous convaincre que le progrès est en marche. Rien ne l'arrêtera désormais, pas même un combat d'arrière garde de réactionnaires ringards du secteur marchand de la photographie professionnelle. L'imagination et la liberté au pouvoir sans limite sur abonnement payant. N'importe quoi.
Désormais, il faudra donc vivre avec, en se méfiant encore plus comme de la peste de toute illustration sur les sujets sensibles. les autres, je n'en parle même pas ... Se confronter aux fakes et à la manipulation, à la désinformation et aux mensonges sur l'actualité, tout en regardant les naïfs, les idiots, les partisans aveuglés et les incultes tomber dans tous les pièges avec délectation. Quand je pense qu'on reprochait aux photo journalistes de faire des retouches de base sur leurs photos, je ris.
Alors tu veux toujours être photographe pauvre con ? Tu veux pas être artiste génératif AI auto entrepreneur plutôt ? A tes moments perdus, tu pourras même livrer pour UBER Eats pour arrondir tes fins de mois.
Frozen Piglet
"À travers les innombrables vicissitudes de la France, le pourcentage d'emmerdeurs est le seul qui n'ait jamais baissé" Audiard
mercredi 13 mars 2024
Conseil de Classe
Je me souviens que durant le premier trimestre 2024, j'ai pris une année de plus :
- J'ai eu les moteurs AF de mon 70-200 Nikkor qui sont en train de lâcher et qui m'ont fait rater plein de photos et j'ai décidé d'acheter un nouveau zoom sur MPB
- J'ai appris que c'est Aya Nakamura qui va ouvrir la cérémonie des Jeux Olympiques et j'ai bien rigolé comme POOOKIE est la sonnerie de mon téléphone
- J'ai décrété la faillite prochaine de MEERO, avec un peu de chance
- Je suis à peu près sorti du covid long et de mes essoufflements continuels
- J'ai vu qu'une danseuse de Kaaris avait fait un Twerk à l'ACCOR Arena avec un plug anal lumineux dans le derche et qu'elle s'en vantait
- J'ai entendu Maeva Ghennam dire qu'elle voulait être enterrée sans ses prothèses mammaires. J'espère que ce sera à Dubaï et qu'elles lui serviront d'oreillers. Faut être cohérent
- Je me suis interrogé sur la vie, l'amour, la mort, une fois de plus, comme tous les ans
- J'ai détesté tout un tas de mecs et de nanas qui brandissaient dans mon cadre un appareil quelconque à produire des images sans aucun intérêt, selon un réflexe parfaitement conditionné
- J'ai aimé la France et en même temps j'ai envisagé de la quitter en rêve
- J'ai décidé d'acheter un D6 (ou même deux pour le prix d'un Z9) et de faire l'impasse sur les hybrides, mais je ne suis pas très sûr
- J'ai prévu de disposer d'un nouveau poste de travail délocalisé ailleurs pour la post-prod, mais je ne suis pas très sûr
- J'ai décidé d'acheter un troisième MAC pour les reportages itinérants, mais je ne suis pas très sûr
- J'ai décidé aussi d'acheter un RICOH GRIII pour me servir de bloc-note en street photo et de cela je presque sûr
- J'ai ma liste de gens que je hais qui a augmenté de façon exponentielle
- Je me suis demandé au moins 800 fois "Pourquoi moi" ?
- Je me suis dit 37 fois que j'ai raté ma vie
- Je me suis dit 38 fois que si c'était à refaire, je ne changerais rien
- Je me suis dit que j'aimais mes parents et que je ne leur ai pas assez dit avant qu'ils quittent le monde des vivants en me laissant désemparé
- J'ai constaté que notaire était un métier de fils de pute
- Que même quand tu t'adresses à un notaire qui a été au lycée avec toi, c'est toujours un fils de pute
- J'ai fait 2-3 photos
- J'ai décidé de quitter Paris cet été pour ne pas assister au naufrage des Jeux Olympiques 2024, mais finalement je vais rester pour documenter le désastre, dont on paiera encore le déficit dans 20 ou 30 ans. Ce que les responsables feignent d'ignorer en se foutant de notre gueule
- Je me suis encore une fois fois interrogé sur la vie, l'amour la mort
- J'ai continué mon reportage sur saccage Paris et les amoncellements de détritus dans les rues de la capitale pour en vendre encore plus aux Etats-Unis pour 3 centimes par l'intermédiaire de Getty. Il faut bien combler le déficit de la balance extérieure
- je me suis demandé si je laisserai la moindre trace à, la surface de la terre après ma disparition
- Du coup, je me suis encore interrogé sur la vie, l'amour, la mort
- Je me suis souvenu qu'il y a 13 ans, j'étais à Saïgon pour un évènement qui a changé ma vie
- Je me suis dit que j'allais continuer à suivre les échanges des néo pros sur Facebook, parce que j'adore lire leur échanges sur les cessions de droit découpées en rondelles et leurs histoires de devis à la con avec 48 lignes de CGU
- J'ai vu le pop-up store de Lena Situations à 50 mètres de chez-moi assailli par les hordes de fans hurlantes. La dernière fois que j'avais vu cela, c'était pour Nabilla à la Fashion Week
- Ma dentiste m'a confirmé que tous les influenceuses qui se font poser des facettes sur les dents qui les font ressembler à des touches de piano auront un dentier à 50 ans et leurs yeux pour pleurer. Mais elles s'en foutent puisque elle seront mortes avant de la gangrène du cul à cause des injections
- Je me suis demandé plusieurs fois si j'allais mourrir bientôt et pour quelle raison je continuais à écrire des conneries sur ce blog qui n'est lu par presque personne
- J'ai décidé d'acheter une Osmo DJI3 pour faire des vidéos et faire voler mon drône que j'ai depuis 2 ans dans un placard
- J'ai décidé d'acheter un dos numérique pour mon Blad 503CW, mais comme je n'arrive pas à me décider sur le modèle, je vais continuer à m'interroger encore longtemps. En même temps j'ai aussi mon RZ67 qui pourrit dans un sac ...
- Une fois de plus j'ai réalisé que je n'avais plus de médecin généraliste et que je me trouvais dans un désert médical en plein Paris
- J'ai constaté que jamais la classe politique n'a été autant dans le déni à propos de la vie quotidienne des français et ses aléas, mais cela semble le cadet de ses soucis
- J'ai constaté que Sciences-Po Paris était devenu un usine à têtes de cons full of shit diplômés
- J'ai réalisé que l'accès aux soins palliatifs et la fin de mort douce étaient encore réservés aux privilégiés, mais ces trucs là n'intéressent que ceux qui vont bientôt crever et ils ne voteront pas aux prochaines élections
- J'ai compris qu'un de mes employeurs trouvait que j'avais gagné trop l'année dernière, alors que je n'ai pas été augmenté depuis au moins 10 ans
- Je me dis que des journées de travail qui commencent à 6h00 pour se finir à 1h00 du matin sont un peu longues, mais cela fait partie de mon métier depuis si longtemps que je ne pose même plus la question
vendredi 16 février 2024
Meero, le mythe de la licorne
MEERO, la perle de la French-Tech est subclaquante après 2 plans de sauvegarde de l'emploi. Traduit en vrai français du charabia néolibéral, cela signifie 2 plans de licenciements. Dommage que Meero ai supprimé sa page Facebook avant que j'ai pu la sauvegarder, les commentaires des clients étaient tellement évocateurs d'un naufrage total. Photos indignes de professionnels, plateforme clients aux abonnés absents, rendez-vous non honorés et j'en passe. Autant les articles dithyrambiques sur la plateforme qui devait révolutionner le marché de la photo professionnelle sont toujours en ligne, autant ceux qui relatent les déboires de MEERO sont presque introuvables.
Le responsable de ce carnage, le COVID bien sûr, qui d'autre ? Seul un séisme mondial pouvait contrecarrer la réussite inéluctable de l'UBER de la photo, ce projet génial basé sur l'exploitation de naïfs et de crétins qui ne savent pas compter et accessoirement qui sont incapables de se trouver des clients. Fatalitas ! Comme disait Chéribibi. Dommage pour une entreprise qui avait pour ambition d'atteindre une chiffre d'affaires de plusieurs milliards de dollars et même de rentrer au Nasdaq. Au moins ses responsables ne pourront pas être incriminés.
Bon, difficile de justifier de la disparition en fumée de centaines de millions d'euros (surtout auprès des actionnaires) après cet échec cinglant quand même. L'abandon pur et simple de sa "place de marché de photographes professionnels", l'idée fondatrice de ce diamant brut fissuré et l'activité principale de la boite à part de vendre du vent a été actée en compagnie donc, d'un dégraissage violent. Pas étonnant vu la profession de foi du nouveau dirigeant, pardon CEO de Meero :
"Ne pas virer des gens suffisamment tôt quand tu t'aperçois qu’ils ne fit pas avec la boîte, d’un point de vue état d’esprit et dynamique".
mardi 6 février 2024
Mon portrait par Chat GPT
Frozen Piglet : L'Œil Aiguisé derrière l'Objectif
"Dans le monde du photojournalisme, où chaque instant capturé peut raconter une histoire, émergent parfois des talents qui défient les conventions et ravivent notre perception du monde qui nous entoure. Parmi ces visionnaires, Frozen Piglet se démarque par son approche unique, sa passion contagieuse et son talent incontestable pour saisir l'instant décisif. Alors qu'il se prépare à documenter les Jeux Olympiques de Paris 2024, nous plongeons dans le portrait fascinant de ce photographe hors du commun".
Je n'en reviens pas, c'est mon portrait craché
Né dans les ruelles animées de la métropole urbaine, Frozen Piglet a rapidement trouvé sa voie à travers l'objectif de son appareil photo. Dès son plus jeune âge, il était attiré par la magie de la photographie, capturant des scènes de la vie quotidienne avec une curiosité insatiable. Sa capacité à trouver la beauté dans l'ordinaire et à révéler l'extraordinaire dans le banal lui a rapidement valu une réputation d'observateur averti.
C'est pas vrai, j'ai eu de longues hésitations. Enfant je voulais être pompier ou archéologue et plus tard, j'ai commencé par un stage de secrétaire de rédaction, ce qui m'a permis de vendre mes premières photos en loucedé.
Pour Frozen Piglet, la photographie est bien plus qu'une simple technique. C'est une forme d'expression, un langage universel qui transcende les frontières et les cultures. Son approche artistique se caractérise par un mélange subtil de spontanéité et de composition réfléchie, capturant des moments fugaces avec une précision chirurgicale. Chaque image qu'il capture est imprégnée de son regard singulier sur le monde, offrant aux spectateurs une fenêtre sur des réalités souvent négligées.
N'importe quoi, le temps que j'allume l'appareil, qu'il chauffe et que j'appuie sur le bouton, la scène que je voulais photographier est déjà terminée.
À l'approche des Jeux Olympiques de Paris 2024, Frozen Piglet ressent une excitation palpable mêlée à une profonde gratitude. Pour lui, cet événement représente l'opportunité de capturer l'esprit de compétition, la camaraderie entre les athlètes et l'euphorie collective qui enveloppe la ville de Paris. C'est une chance de témoigner de l'excellence sportive sous toutes ses formes, mais aussi de mettre en lumière les défis et les sacrifices qui jalonnent le parcours des athlètes.
Gratitude ? Envers qui ? Je peux compter sur les doigts d'un main les gens qui m'ont aidé dans ce métier. Par contre j'ai croisé un nombre incalculable de trouducs, de connards et fils de P.
En tant que photojournaliste, Frozen Piglet se considère comme un narrateur d'histoires visuelles. Son objectif n'est pas seulement de documenter les événements, mais aussi de capturer l'essence même des Jeux Olympiques : la passion, le dépassement de soi, la joie de la victoire et la résilience face à l'adversité. Il aspire à créer des images qui transcendent le simple cadre sportif pour toucher le cœur et l'esprit de ceux qui les contemplent.
Le dépassement de soi ? Mais oui, mais oui et le dépassement de budget, on en parle ? Dans 10 ans on paiera encore le déficit de cette méga connerie de compétition.
Alors qu'il se prépare à plonger au cœur de l'action des Jeux Olympiques de Paris 2024, Frozen Piglet sait qu'il devra faire preuve de patience, de persévérance et d'une sensibilité aiguisée pour capturer l'essence même de cet événement historique. Mais c'est avec une détermination inébranlable et une passion ardente pour son métier qu'il se lance dans cette aventure, prêt à immortaliser des moments de grâce et d'émotion qui resteront gravés dans les mémoires pour les générations à venir.
Preuve de patience ? Ça s'est sûr vu que globalement, tous les gens qui sont censé faciliter mon boulot en France, te foutent des bâtons dans les roues à la première occasion pour te faire chier. Je les emmerde tous.
Frozen Piglet, avec l'aimable collaboration de l'AI de Chat GPT de mon cul
vendredi 2 février 2024
France Travail contre Pôle Emploi
jeudi 1 février 2024
1,14 €
"Il faudrait que nos agriculteurs qui nous nourrisent, puissent vivre dignement de leur beau métier", c'est ce que nous assènent les responsables politiques de tous les bords et les chroniqueurs des chaines d'infos à longueur de journée. En attendant c'est la passion de leur métier qui les nourrit et cela ça n'a pas de prix. Ben oui ! Quelle chance ils ont. T'es con ou quoi ??! La passion ça se mange en salade avec une vinaigrette aux échalotes. Cyril Lignac a sûrement fait un bouquin là-dessus.
lundi 15 janvier 2024
Réarmement
Bonne année, bonne santé et merde au cul pour toute l'année !
Ben si ! On a jusqu'à la fin du mois pour souhaiter ...
Je rentre tout juste d'Amsterdam, une très jolie ville presque aussi dégueulasse que Paris qui reste pourtant largement hors concours. J'ai d'ailleurs produit de très belles images sur ce thème depuis 3 ans et je me délecte à l'avance de ce que je pressens arriver sur les Jeux Olympiques dans la ville lumière qui éclaire le monde.
Quand je pars à l'étranger, même pour quelques jours, je prends au minimum un de mes D5, mon 24/70 et quand je peux, mon 70/200. Cette année, je suis passé par New York, Londres et la capitale de la Hollande, où la météo n'a pas été très favorable, c'est le moins que l'on puisse dire. Mais je me déplace aussi dans de nombreuses villes de France régulièrement, comme Avignon, Marseille, Toulouse, Chambéry, Tours, Lyon, Toulon, Bordeaux et beaucoup d'autres.
C'est toujours l'occasion de produire des images en marge du boulot, sans choisir un angle particulier. Ce sont juste des trucs de stock qui illustrent des points particuliers. Après je les mets en ligne dans des banques d'images qui sont des intermédiaires qui me pompent le sang. Mais c'est la seule manière de valoriser ce type d'images et bon an mal an, ça peut payer un peu le matériel. Aujourd'hui, j'achète souvent des trucs d'occasion comme sur MPB, un site où il est aussi possible de vendre le matos qu'on utilise plus.
Ce qui est assez contrariant dans les banques d'images, à part les tarifs ridicules et le libre de droits sur de l'éditorial (alors que mes photos sont en droits gérés), c'est le processus de validation qui est mené souvent par des crétins, comme le dernier qui s'est avisé de refuser une photo de plage pour je cite : "scènes de nudité explicite". D'autres prétendent m'indiquer où je dois faire la mise au point alors que j'ai un splendide flou d'arrière plan. Tous ces connards, je mes emmerde et si c'est de l'AI, je les débranche.
Mais sur ma principale banque d'image, je saute cette étape de validation grâce à mon ranking de star de la photo d'illustration. Ouais kestata ?
Je l'ai déjà dit ici, pour que cette activité dégage un revenu significatif, il faut à mon sens entre 100 000 et 300 000 images en ligne (Moi j'en ai que 35 000 à ce jour) et encore faut-il qu'elles soient parfaitement légendées et indexées impeccablement en anglais. Jouer les artistes au regard enfiévré n'a qu'un temps et gagner sa vie m'a toujours paru impératif. Dans le cas contraire il ne faut pas faire de la photographie un métier. Si on parle de fric, dans ma longue carrière et dans la passé, j'ai eu a surmonter 2 chocs avec des conséquences violentes sur mes revenus :
- Le passage au numérique qui m'a fait régresser du moyen format argentique 6X7 (avec flashs studio et boites à lumières) au format numérique DX puis FX et éclairage fenêtre avec une baisse substantielle de rentrée d'argent et des investissement en matériel conséquents. Ceci accompagné du mythe purulent chez les rétrécis du bulbe selon lequel, avec le numérique, n'importe qui pouvait faire de bonnes photos. Mais quelle connerie ...
- L'autre choc est la création de mon activité de rédacteur grâce à mon statut de photo-journaliste avec carte de presse, sans laquelle j'aurai probablement fini par abandonner mon métier, faute de revenus suffisants. Là très clairement, j'aurai dû le faire bien avant (décide je veux dire ! T'es con ou quoi ?).
Aujourd'hui ma situation s'est relativement stabilisée et les rédactions avec lesquelles je travaille apprécient que je puisse assurer un reportage texte et photos avec un résultat professionnel. En novembre, j'ai gagné 4000€ et 5000€ en salaire net en décembre en cumulant les deux activités. Hein ?? Ça t'en bouche un coin là ! Ah ah ! Encore faut-il considérer que j'ai travaillé comme une bête et que ce résultat est à la hauteur de mon investissement en temps et en compétence. Mais sur l'année entière, les résultats sont moins brillants et c'est bien cela la complexité du statut de journaliste pigiste (qui n'est pas un statut mais un mode de rémunération au passage). On ne peut jamais se projeter au delà de quelques semaines. C'est cela la vie d'artiste ...
Alors tu veux toujours être photographe pauvre con ?
Frozen Piglet
mardi 14 novembre 2023
Nos plus belles années
Je compte des amis, des copains, des relations des 2 côtés et malheureusement, je ne vois aucune issue à ce conflit qui s'éternise et qui est reparti pour au moins 20 ans, suite aux évènements qu'on connait.
D'ailleurs, il suffit de regarder une carte de la région pour comprendre instantanément que la solution à deux états, si chère à nos responsables politiques professionnels, est une ineptie absolue à moins d'installer un téléphérique entre la Cisjordanie et Gaza et de rêver les yeux ouverts.
D'autant que de tous temps, les palestiniens ont été instrumentalisés par des puissances étrangères pour tout un tas de raisons. Il ne faut pas oublier non plus que plus d'un israélien sur 4 est arabe (soit près de 2 millions) et que la plupart des immigrants juifs venus en Israël après 1990 viennent de l'ex-Union Soviétique. Un sacré bordel et un challenge à relever dans les années à venir pour un pays tout petit, dont la population ne cesse d'augmenter et de boire de la vodka.
Pour le coup, les réseaux sociaux déversent un flot de merde inouï. Les manipulateurs, les crétins, les illettrés, les débiles et les idéologues de bas étage sont partout. Cela m'a donné l'occasion de voir la vidéo de l'explosion du port de Beyrouth présenté comme un bombardement de Tsahal sur Gaza ou des photos de morts, dont des enfants, tués en Syrie, présentés comme des victimes palestiniennes. Le tout avec des centaines de commentaires ulcérés et farcis de fautes. Mais achetez-vous un cerveau les mecs ! Pourtant la réalité se suffit largement à elle-même sans qu'on ait besoin de rajouter des mensonges éhontés.
Alors tu veux toujours être photographe pauvre con ?
Frozen Piglet
vendredi 13 octobre 2023
Little Fucker
"Comment est-ce qu'on peut récupérer les photos ?" C'est la seule question que me posent souvent les gens chez qui je réalise mes merveilleux reportages. Les plus pervers passent directement par les rédactions pensant sans doute que les photographes sont des purs esprits qui vivent de l'air du temps, avec lesquels le dialogue est néfaste. D'autres jouent les vils flatteurs : "Vos photos sont vraiment magnifiques. Comment je peux faire pour les récupérer". A force, au moindre compliment sur mon travail, je sens arriver le coup fourré.
Payer ??? Mais quelle étrange idée ? La photographie n'est-elle donc pas une passion avant tout ? Et cela ça n'a pas de prix !
Que je réserve le résultat de mon travail à ceux qui me payent ne leur vient même pas à l'idée.
Des photos, j'en ai filé des milliers à ceux qui ne m'ont rien demandé, mais il y a un truc que je déteste, c'est qu'un type que je ne connais pas et qui ne m'a même pas proposé un café, alors que je me suis levé à 5h00 du mat pour venir dans sa boite pourrie après 4h de TGV (plus un changement avec un TER) parce qu'il nous a donné rendez-vous à 8h45 à l'autre bout de la France, essaye de me la faire à l'envers. Moi je produis du rédactionnel pour un magazine et les problèmes de com externe, interne et de réseaux sociaux des enflures, je m'en bats les steaks. Ceux qui me demandent des photos avec insistance, je leur dit oui et je ne les envoie jamais.
L'autre engeance, c'est les types qui te disent alors que tu es arrivé il y a 5 minutes après 18 heures de train que : "Si vous voulez des photos, j'en ai fait plein avec mon smartphone et je peux vous les faire passer ...". A ce moment-là le rédacteur me lorgne inquiet, du coin de l'œil en redoutant un léger mouvement d'humeur de ma part (comme-si c'était mon genre ...). Alors écoutes-moi bien petit enculé, les photos, c'est moi et personne d'autre. Ton I-Phone, tu peux te le carrer dans le fondement. T'as compris ?? Je ne sais pourquoi je m'énerve comme-ça, sans doute parce que je pense à 3-4 connards qui ont téléphoné ou écrit après un de mes reportages, pour me faire virer, ce qui m'est arrivé 3 ou 4 fois. Des nuisibles, des moins que rien, des rase bitumes, des enfoirés. Je les emmerde en individuel et en bloc.
Alors tu veux toujours être photographe pauvre con ?
Frozen Piglet
lundi 25 septembre 2023
World Record of the year
Je travaille avec 2 autres agences. L'une vend mes photo 25 Dollars (part photographe) dans le meilleur des cas. Quand c'est plus, on débouche le Champagne. L'autre ne m'a strictement rien payé depuis le début de l'année alors que je vois les parutions sur le net. Je viens de me taper la ré-indexation et le keywording de 22 000 images pour mieux figurer dans les moteurs de recherche et les algorithmes. Tout cela pour que des types que je ne connais même pas se goinfrent sur mon travail. C'est assez déroutant je dois dire.
Heureusement que je gagne ma vie avec des collabs directes, sinon ça fait longtemps que je ferais un autre truc, comme du business dans les cryptos ou des injections d'acide hyaluronique dans ma baignoire (Oui j'ai une baignoire ! Y a quoi ??).
Alors tu veux toujours être photographe pauvre con ?
Frozen Piglet
mercredi 20 septembre 2023
Snobish
Je viens d'apprendre que je ne serai pas invité au Château de Versailles pour le dîner d'Etat. Quelle déception ! Pourtant il y en a des places autour d'une table de plus de 60 mètres de long. Ils auraient pu se serrer un peu les enfoirés. Visiblement, la rencontre des 2 monarques passionne la presse et on va en bouffer pendant toute la semaine. Mais ce ne sera pas les plats dans du sèvres et du baccarat de Yannick Alleno, Anne-Sophie Pic et Pierre Hermé que au passage, j'ai eu l'occasion de photographier tous les 3 individuellement à différentes occasions.
Je dois dire que je suis un peu sidéré de voir la République foutre tout cet argent par les fenêtres ostensiblement, alors que les français claquent du bec, se restreignent sur tout et que les taxes et les impôts augmentent tous les jours. Et croyez-moi sur parole, en Angleterre, ce n'est pas mieux. "La différence entre vous et nous, c'est que vous vous leur avez coupé la tête ! " me disait jadis un collègue british sur un des mes reportages à Londres.
Mais qu'ils mangent de la brioche s'ils n'ont pas de pain, ces bouseux, après tout !